Faith Hobbs
Nombre de messages : 17 Age : 32 Date d'inscription : 05/02/2009
| Sujet: « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup... N'y est pas ? » || Libre Jeu 5 Fév - 23:22 | |
| Faith et Madame Hobbs étaient arrivées à Forks la veille. Ca n'avait pas était simple depuis leurs départs. Après tout, Faith n'était pas tellement d'accord avec sa mère. Ce départ soudain, sans prévenir, elle avait l'impression qu'on l'avait arraché de son ancienne vie à San Francisco pour une nouvelle vie dans un coin complètement paumé entre Forêt et plage où il serait sans doute impossible de se baigner... Le trajet avait été calme. Le peu de mots qu'elles deux avaient échangé se limitaient à « oui », « non », « si tu veux ». Faith était bien décidé à ne plus lui adresser la parole, tant qu'elle n'aurait pas trouvé quelque chose qui lui ferait oublier San Francisco. Pour l'heure, rien. L'humidité, le calme plat, la verdure... La jeune fille préférait définitivement les grandes villes. Et encore ! Elle ne s'était pas encore rendue à son nouveau lycée (programmé pour demain, Lundi).
Ce jour là, c'était dimanche. Faith avait en tête de surfer sur le net, mais évidemment, la connexion n'avait pas encore était installée, alors plutôt que de s'adonner à la lecture comme sa mère, ou de lui proposer de jouer aux cartes, la jeune fille décidait d'aller faire un petit tour dans les environs. Elle emprunta la voiture de sa mère, pour aller se promener dans Forks. Elle emprunta chaque ruelles, chaque rues puis au bout d'un moment, trouvait le lycée dans lequel elle devait se rendre le lendemain. Elle en eut une boule atroce au ventre. Se dire qu'il fallait tout recommencer de A à Z lui donnait la nausée... Quelques minutes plus tard, elle sortait de Forks.
« La Push ». Nom bizarre, songeait Faith. Elle décidait de continuer son chemin et se retrouva sur une route bordé par des bois. Une route peu fréquentée d'ailleurs, ce qui lui donnait l'envie d'arrêter la voiture là, sans risque qu'elle ne gêne quelqu'un. Ainsi, Faith se gara sur le bord, pris soin de fermer la voiture, puis elle s'engagea dans la forêt. A peine y avait-elle fait quelques pas, elle songeait que la boue deviendrait sans doute sa pire ennemie. Mais elle continua à avancer, tout droit pour être certaine que quand elle ferait marche arrière, elle trouverait facilement sa voiture. Cinq minutes plus tard, la petite brune commençait finalement à apprécier la tranquillité que lui donner cette forêt. Elle regardait en l'air, et les hauts arbres semblaient lui parler, elle adorait cette sensation, si bien qu'elle prolongea sa marche de dix minutes.
Enfoncée si loin, il commençait à faire sombre. Faith serrait les bras, son coupe vent ne suffisait plus à la protéger du froid qui commençait vraiment à se faire sentir. Elle s'arrêta alors sur place, et regarda derrière elle. Tout se ressemblait, absolument tout. La jeune fille se mordillait les lèvres avant d'engager sa marche du retour avant qu'elle ne panique pour de bon. D'autant plus que dans une forêt telle que celle-ci, on se mettait à entendre des bruits étranges. Enfin étranges, Faith, elle, se mettait à entendre des sons qui étaient familiers, des bruits de pas. Elle soupira, les lèvres tremblantes avant de se mettre à marcher plus vite. Elle était certaine qu'il y avait quelqu'un tout près d'elle, quelqu'un ou quelque chose. Mais dire d'où le son provenait, c'était impossible... | |
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Edward Cullen
Nombre de messages : 103 Age : 34 Côté Coeur : Her Edward~ Date d'inscription : 04/02/2009
| Sujet: Re: « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup... N'y est pas ? » || Libre Ven 6 Fév - 0:06 | |
| D'humeur solitaire, comme toujours. Edward avait envie d'être tranquil. Son pouvoir antipathique ne le fatiguait pas puisqu'il ne pouvait pas l'être mais le silence était d'or et le jeune homme était le mieux placé pour le savoir. Un bon livre et un peu de marche ne lui ferait certainement pas de mal. De plus, on était Dimanche et chaque couple de la famille penchaient leurs pensées pour leur moitié. Il l'avait assez entendu et n'avais pas besoin que cela recommence. Lui était seul. Et alors?... Bella avait décidé de passé le week end chez sa mère, à Phénix. Il ne lui en voulait pas le moins du monde mais elle lui manquait déjà...
Edward sortit alors de sa chambre par les immenses fenêtres, un livre fouré dans la poche arrière de son jean, et profita du temps venteux et humide sans qu'il ne pleuve pour grimper aux arbres et filer entre eux, plus rapide que la foudre. Courrir était bien une des seules chose qui pouvait le distraire! Le mélange des couleurs sous l'effet de la vitesse, le vent qui glissait sur sa peau comme l'eau sur les plumes d'un canard, ses pieds n'avaient même pas le temps de s'enfoncer dans la terre boueuse tant il était rapide! De plus, il pouvait distancer n'importe qui. Personne n'était aussi vif que lui! Mais il dut tout de même se calmer. La limite de leur territoire se trouvait dans ces bois touffus et immenses. Il ralentit le rythme et contempla la mer au loin. Grise et froide. Reflétant l'humeur de Forks. Peut être même la sienne... Le point positif était tout de même présent: pas un seul bruit, pas une seule autre voix résonnait dans sa tête à part la sienne. La tranquilité. Le calme assuré. Cette ville était peut être abandonnée et très peu peuplée mais elle gardait ses avantages. Du moins, pour le "jeune" Cullen.
Il adorait ces bois. C'est là qu'il jouait au baseball avec sa famille, la qu'il chassait, près d'ici qu'il habitait et surtout, là où il se sentait le mieux. Aussi, la clairière n'étais pas bien loin... Edward se détourna de celle ci. La clairière ne lui disait rien aujourd'hui. Il continua alors de s'enfoncer dans les bois avant de s'adosser à un arbre et de commencer à lire. Jane Eyre. Edward adorait ce livre parcequ'il s'identifiait énormément au personnage de Mr Rochester, Edward de son prénom... Cet homme se voyait comme étant différent des autres, tout comme il était, se disait être un monstre, tout comme il parlait de lui même...
Alors qu'il vit que la nuit commençait à tomber, il referma son livre et, ne voulant pas spécialement se précipiter chez lui, décida de marcher avant de comprendre qu'il n'était pas seul... Il s'était tellement plongé dans son livre qu'il n'avait pas entendu les pas qui marchaient devant lui... Il tendit quelque peu l'oreille. Un humain. Effrayé vue la vitesse à laquelle battait son coeur... Une pensée. Elle avait froid. Etait perdue. Et laissé sa voiture sur la bas côté.*Mes pas l'effrayaient... Encore une qui avait peur de moi sans vraiment me connaître* songea t il un brin amusé. Il hésita l'espace d'un instant. Quelle était la bonne solution. L'effrayer d'avantage pour la faire courrir jusqu'à sa voiture ou se montrer à elle pour la sortir du pétrin dans lequel elle s'était très bien mise toute seule? Edward continua de la suivre*On verra bien si elle s'arrête ou si elle accélère...* | |
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